GuerreroJivaro.host.sk
: Index >
Géologie > Histoire
et évolution de la Terre et des êtres vivants > La
lignée humaine (4/4). |
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
Il n'y a donc qu'une chance sur 16 pour qu'il y ait apparition d'un
caryotype viable à 46 chromosomes dans la descendance de deux
individus à 47 chromosomes.
Mais cela n'est d'ailleurs possible tant que le caryotype à
47 chromosomes est viable mais aussi tant que les individus à
46 chromosomes aient été suffisamment résistants
pour ne pas disparaître.
Il y aurait alors eu une barrière d'isolement reproductif
entre les individus à 48 chromosomes et ceux à 46 chromosomes,
semblable à celle qui sépare le Cheval (64 chr.) de
l'âne (62 chr.) : leurs hybrides sont stériles.
On pense que le chimpanzé est le dernier des grands
singes à s'être séparé de la lignée
humaine au vu des ressemblances Homme-Chimpanzé dégagées.
La comparaison des séquences de l'hémoglobine
met en évidence les très grandes ressemblances entre Primates.
Par ailleurs on remarque que les séquences sont identiques chez
l'Homme et chez le Chimpanzé.
Par la comparaison de la séquence de N.A.D.-déshydrogénase
on a reconstitué la séquence théorique de l'ancêtre
commun. Le nombre de mutations en commun, à partir de cette séquence
"d'origine" sont au plus élevé entre Homme et
Chimpanzé, mais au plus faible entre Homme et Orang-outan.
La comparaison du nombre de mutations communes à deux espèces
à partir de la séquence ancestrale la plus probable permet
d'évaluer leur degré de parenté.
On peut aussi comparer les molécules grâce aux
distances immunologiques : on immunise un lapin contre des protéines
d'une espèce A puis on en prélève le sérum
produit et on le met en présence de protéines d'une autre
espèce B. Il se produit alors des réactions antigène-anticorps
qui sont d'autant plus fortes qui la différence entre espèces
est faible.
De toutes ces comparaisons moléculaires, il ressort
une remise en cause nette de la classification traditionnelle Pongidae-Hominidae,
les Chimpanzés étant bien trop proches de l'homme
. D'autres classifications pourraient être établies grâce
aux données moléculaires selon un ordre cette fois plus
phylogénétique que phénétique.
|
Liens intéressants : |
|